L’économie chinoise et son impact sur l’économie canadienne et québécoise
L’émergence économique de la Chine en perspective
Les médias ont beaucoup fait état au cours des derniers mois de la grande menace que représente la Chine pour les économies occidentales, notamment en terme de pertes d’emplois. On dit que plusieurs entreprises canadiennes et québécoises dans le domaine de la fabrication ne sont tout simplement pas en mesure de faire face à la concurrence chinoise. Professeur aux HEC Montréal, Patrick Leblond examine de plus près les statistiques concernant les échanges commerciaux et la situation de l’emploi dans les secteurs les plus touchés et conclut que la situation est beaucoup moins alarmante qu’on le dit. Il note également que la poursuite de la croissance économique chinoise dépend pour beaucoup de la capacité de ce pays à relever d’importants défis sociaux, environnementaux et démographiques.
CE QUE JE RETIENS DE LA CONFERENCE:
La Chine telle un immense bonhomme dont on ne voit pas la tête, voit la part de ses exportations croitre fortement, mais reste marginale au canada, contrairement aux Etats-Unis.
La grande majorité des importations chinoises au Canada se situe dans le secteur de la fabrication, et bien que le Québec et le Canada importe beaucoup aux Etats-Unis, ils exportent beaucoup également, ce qui n'est pas le cas avec la Chine.
De même, les importations chinoises aux Etats-Unis augmentent plus rapidement que celles du Canada. Les chinois gagnent donc des parts de marché sur celui américain.
Quel est l'impact sur l'emploi alors, notamment dans le domaine de la fabrication? Puisque la Chine permet, l'import de matières bon marché, qui vont être transformées au Canada, devenant des produits finis pouvant être revendues aux Etats-Unis.
Il en résulte que le secteur s'est maintenu.
Finalement, les secteurs où les importations chinoises sont parmis les plus importantes ne représentent qu'un faible pourcentage de l'emploi total au Québec et la rémunération dans ces lecteurs concernés, affectés par ces importations chinoises se maintien.
Pas de tendances a la baisse donc.
C'est en Asie que les changements surviennent, car la Chine gagne au dépend des autres pays de la région, bien qu'elle contribue a la croissance des importations asiatiques, notamment au Canada et au Québec.
En terme de vision globale, la Chine ne traduit que cet effet de la mondialisation, rien de plus, et c'est aux entrepreneurs de faire face a cette tendance globale, en faisant preuve de dynamisme et en amorçant les ajustages nécessaires.
La chine est sans nul doute un grand joueur même s'il ne faut pas oublier qu'elle est compliquée alors ce qui est incontestable, c'est qu'a l'intérieur de cette situation inédite, les entreprises canadiennes et québecoises sont condamnées a changer.
Le bilan de la Chine est en revanche simple a comprendre, le pays est resté pauvre, la corruption bien présente, et c'est un pays en développement c'est a dire en transition, avec tous les problèmes qui y sont synonyme.
Cependant, avec une croissance de 9.4% , la Chine a dépassé l'Inde de facon brusque et rapide, ce qui amène a penser que le modèle chinois -sans supporter le régime communiste- marche.
Si on regarde a titre d'exemple, les chiffres de l'exportation de textile de la Chine, cela représente 20 millions de vêtements dans le Monde (ce qui a engendré des inquiétudes de la part des Etats-Unis et de la Communauté Européenne), ce qui fait pas moins qu'un rapport de 4 vêtements par personnes, en dehors de la Chine.
Le "made in China" existe donc bel et bien.
En revanche, ces produits exportés ne sont dotés que d'une faible valeur ajoutée, et cette formidable compétitivité ce fait a détriment du bien être des chinois.
De plus, les conséquences écologiques sont désastreuses.
Le gouvernement chinois annoncent alors une série de mesures qui vaut ce qui vaut: plus d'efficacités, de valeur ajoutée, sociale, écologique, proactive, diplomatique, ... sans oublier de développement le PIB /hab de 2000 en 2010, et devenir 40ans plus tard, un pays développé.
Le problème est tout de même que la Chine compte encore 100millions de pauvres, que le PIB/hab n'est que celui de la Corée en 1982 et celui du Japon en 1961.
En revanche, son marché de consommation est très florissant, avec une classe moyenne représentant 20% de la population (sur 1,3 milliards de personnes).
Autre phénomène, la Chine veut devenir le nouveau laboratoire du monde, devant les Etats-Unis et l'Inde, et il en a les moyens: avantages fiscaux, marché intérieur actuel et futur couts de main-d'oeuvre, abondance de main-d'oeuvre qualifiée.
Quels sont alors les relations commerciales entre le Canada et le Québec avec la Chine (2e partenaire commerciale)? Sans aucun doute une relation gagnant/gagnant, grace aux impacts cachés:
- une economie de plusieurs milliards par an pour les consommateurs,
- une augmentation du niveau de vie de l'ordre de 5 a 10 ans,
- une amélioration de la compétitivité internationale,
- les effets de la croissance économique,
- les emplois créés dans les domaines reliés,
- et les revenus des entreprises canadiennes implantés en Chine.
Quels sont alors ces fameux produits que le Canada exporte en Chine?
- la pâte de bois,
- les produits chimiques organiques,
- les céréales,
- les machines,
- le poisson et les fruits de mer,
- les engrais,
- le matériel électrique,
- le nickel,
- les minerais,
- et le gras et les huiles.
La Chine ne devient pas alors une menace, si on l'étudie continuellement, mais une source d'opportunités, notamment dans les industries intensives en main d'oeuvre et en capitaux, et dans les industries intensives en connaissances.
Il faut oser se positionner !
Les choix stratégiques fondamentaux sont les suivants: faire seul, faire faire, faire ensemble, ne pas faire ou ne plus faire, une chose est sur ...
" ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le meiux au changement." Charles Darwin.
Les médias ont beaucoup fait état au cours des derniers mois de la grande menace que représente la Chine pour les économies occidentales, notamment en terme de pertes d’emplois. On dit que plusieurs entreprises canadiennes et québécoises dans le domaine de la fabrication ne sont tout simplement pas en mesure de faire face à la concurrence chinoise. Professeur aux HEC Montréal, Patrick Leblond examine de plus près les statistiques concernant les échanges commerciaux et la situation de l’emploi dans les secteurs les plus touchés et conclut que la situation est beaucoup moins alarmante qu’on le dit. Il note également que la poursuite de la croissance économique chinoise dépend pour beaucoup de la capacité de ce pays à relever d’importants défis sociaux, environnementaux et démographiques.
CE QUE JE RETIENS DE LA CONFERENCE:
La Chine telle un immense bonhomme dont on ne voit pas la tête, voit la part de ses exportations croitre fortement, mais reste marginale au canada, contrairement aux Etats-Unis.
La grande majorité des importations chinoises au Canada se situe dans le secteur de la fabrication, et bien que le Québec et le Canada importe beaucoup aux Etats-Unis, ils exportent beaucoup également, ce qui n'est pas le cas avec la Chine.
De même, les importations chinoises aux Etats-Unis augmentent plus rapidement que celles du Canada. Les chinois gagnent donc des parts de marché sur celui américain.
Quel est l'impact sur l'emploi alors, notamment dans le domaine de la fabrication? Puisque la Chine permet, l'import de matières bon marché, qui vont être transformées au Canada, devenant des produits finis pouvant être revendues aux Etats-Unis.
Il en résulte que le secteur s'est maintenu.
Finalement, les secteurs où les importations chinoises sont parmis les plus importantes ne représentent qu'un faible pourcentage de l'emploi total au Québec et la rémunération dans ces lecteurs concernés, affectés par ces importations chinoises se maintien.
Pas de tendances a la baisse donc.
C'est en Asie que les changements surviennent, car la Chine gagne au dépend des autres pays de la région, bien qu'elle contribue a la croissance des importations asiatiques, notamment au Canada et au Québec.
En terme de vision globale, la Chine ne traduit que cet effet de la mondialisation, rien de plus, et c'est aux entrepreneurs de faire face a cette tendance globale, en faisant preuve de dynamisme et en amorçant les ajustages nécessaires.
La chine est sans nul doute un grand joueur même s'il ne faut pas oublier qu'elle est compliquée alors ce qui est incontestable, c'est qu'a l'intérieur de cette situation inédite, les entreprises canadiennes et québecoises sont condamnées a changer.
Le bilan de la Chine est en revanche simple a comprendre, le pays est resté pauvre, la corruption bien présente, et c'est un pays en développement c'est a dire en transition, avec tous les problèmes qui y sont synonyme.
Cependant, avec une croissance de 9.4% , la Chine a dépassé l'Inde de facon brusque et rapide, ce qui amène a penser que le modèle chinois -sans supporter le régime communiste- marche.
Si on regarde a titre d'exemple, les chiffres de l'exportation de textile de la Chine, cela représente 20 millions de vêtements dans le Monde (ce qui a engendré des inquiétudes de la part des Etats-Unis et de la Communauté Européenne), ce qui fait pas moins qu'un rapport de 4 vêtements par personnes, en dehors de la Chine.
Le "made in China" existe donc bel et bien.
En revanche, ces produits exportés ne sont dotés que d'une faible valeur ajoutée, et cette formidable compétitivité ce fait a détriment du bien être des chinois.
De plus, les conséquences écologiques sont désastreuses.
Le gouvernement chinois annoncent alors une série de mesures qui vaut ce qui vaut: plus d'efficacités, de valeur ajoutée, sociale, écologique, proactive, diplomatique, ... sans oublier de développement le PIB /hab de 2000 en 2010, et devenir 40ans plus tard, un pays développé.
Le problème est tout de même que la Chine compte encore 100millions de pauvres, que le PIB/hab n'est que celui de la Corée en 1982 et celui du Japon en 1961.
En revanche, son marché de consommation est très florissant, avec une classe moyenne représentant 20% de la population (sur 1,3 milliards de personnes).
Autre phénomène, la Chine veut devenir le nouveau laboratoire du monde, devant les Etats-Unis et l'Inde, et il en a les moyens: avantages fiscaux, marché intérieur actuel et futur couts de main-d'oeuvre, abondance de main-d'oeuvre qualifiée.
Quels sont alors les relations commerciales entre le Canada et le Québec avec la Chine (2e partenaire commerciale)? Sans aucun doute une relation gagnant/gagnant, grace aux impacts cachés:
- une economie de plusieurs milliards par an pour les consommateurs,
- une augmentation du niveau de vie de l'ordre de 5 a 10 ans,
- une amélioration de la compétitivité internationale,
- les effets de la croissance économique,
- les emplois créés dans les domaines reliés,
- et les revenus des entreprises canadiennes implantés en Chine.
Quels sont alors ces fameux produits que le Canada exporte en Chine?
- la pâte de bois,
- les produits chimiques organiques,
- les céréales,
- les machines,
- le poisson et les fruits de mer,
- les engrais,
- le matériel électrique,
- le nickel,
- les minerais,
- et le gras et les huiles.
La Chine ne devient pas alors une menace, si on l'étudie continuellement, mais une source d'opportunités, notamment dans les industries intensives en main d'oeuvre et en capitaux, et dans les industries intensives en connaissances.
Il faut oser se positionner !
Les choix stratégiques fondamentaux sont les suivants: faire seul, faire faire, faire ensemble, ne pas faire ou ne plus faire, une chose est sur ...
" ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le meiux au changement." Charles Darwin.